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 Le Grand Raid


Voyage au Sri Lanka

Voyage à l'île Maurice

éruption de janvier 2002
 cyclone Dina


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La Diagonale des Fous, le Grand Raid de La Réunion, 9ème édition, le 18 octobre 2001
Arielle, Cécile, Joëlle, Jean louis, Lionel, Bruno, Roland, Serge en quête de sensations intenses
...
Entre bonheur et souffrance,
Un parcours extraordinaire.
Courir le Grand Raid, c’est aller au bout de soi-même tout au long des 125 km et des 8 000 m de dénivelé positif. Terminer le Grand Raid, c’est combiner capacités physiques et morales.
On pourrait encore trouver d’autres formules pour décrire cette course fantastique. Si le paradis existe, il doit ressembler à l’île de la Réunion. Elle possède une certaine magie dans ses couleurs profondes, dans la douceur de sa lumière et de son climat ou dans la gentillesse de ses habitants.
Tout au long du séjour ce ne furent que sourires, accueil, découverte, plage et sentiers à l'infini. Félicitations aux 3 chevronnés, Jean louis, Lionel et Bruno pour l'organisation parfaite du séjour.
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autres pages sur le Grand Raid 2001
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Bref le temps passe très vite et déjà le jour de la course arrive.
Le départ est prévu le vendredi matin à 4h00. L'excitation est à son comble et les nuits deviennent courtes. Une certaine fébrilité gagne certain d’entre nous.
Enfin vient le grand jour. Le plus difficile c’est déjà de se sortir du lit pour prendre le départ à 4 h 00 à Saint Joseph, sur le stade Langevin en bord de mer.
Quelle émotion quand est donné le départ des 2400 compétiteurs !
Ensuite, je pourrais vous citer des dizaines de passages.
La souffrance avec cette permanente montée sur le volcan. Tout le monde se ménage pour débuter l’épreuve, mais
tant que vous n’êtes pas arrivé au km 23, cela ne cesse de monter. Vous traversez les champs de canne à sucre
pour les premiers kilomètres, la forêt tropicale dans des chemins boueux avant le bonheur de se retrouver
l-haut sur le volcan avec le lever du jour.
Le site est magnifique avec toute la Plaine des Sables dégagée. Vient ensuite la montée de l'Oratoire Sainte-Thérèse, point culminant de la course -2409 m- pour ensuite plonger
vers la Plaine des Palmistes, Mare à bout, la Plaine des Cafres et la terrible descente de Kerveguen qui
mène à Cilaos, un des trois cirques de la Réunion.
Nous sommes exactement à mi-parcours.
La mi-course sonne souvent le glas des abandons.
Vision d’apocalypse où chacun essaie d’ôter des habits maculés de boue, de poussière et de sueur. Des pansements et des bandes traînent un peu partout. Les gestes sont lourds et laborieux.
L’arrêt est assuré pour manger, se laver et se faire masser.
Tout notre groupe repart avant la nuit, pour rejoindre un autre point stratégique – Grand Ilet- mais avant
reste à gravir le col du Taibit et le col des Bœufs. Grand moment pour chacun, seul en pleine nuit sur les
sentiers, à la lueur des lampes frontales. Grand Ilet, 92.5 km ; une grosse étape où l’on essaie de se
ravitailler, de se reposer avant de gravir la Roche Ecrite. C’est la partie la plus escarpée du tracé avec
une pente de 32 % sur 2 ,5 km. Puis viennent le gîte des Chicots, Piton, Fougères, le Colorado, avant l’arrivée
au stade de la Redoute à Saint-Denis.
Sur le profil, la partie entre le haut de la Roche Ecrite et le stade de la Redoute apparaît comme un simple trait oblique, suggérant une longue descente qui arriverait à point nommé pour récompenser des efforts déjà surhumains ; surtout, ne pas s’y fier. Nous nous retrouvons au pied d’une dizaine de raidillons qui vous « cassent » le reste des forces et le moral que vous avez pu traîner jusque là. Je me souviens alors des paroles de Jean-Louis : « ne jamais abandonner dans ces derniers 25 km ».
La souffrance enfin qui disparaît une fois la ligne d’arrivée franchie. Ce sont plusieurs longs mois de préparation qui prennent fin. Toutes ces douleurs accumulées sur un si long temps vont s’envoler comme par enchantement. Certains récupèreront en quelques heures, d’autres en quelques jours. C’est étonnant comme l’esprit a vite fait d’oublier la douleur. Mais tous n’oublieront jamais pour ne retenir que les bons moments. C’est l’essence même du GRAND RAID.
L’histoire du GRAND RAID s’écrit à grands coups d’histoires extraordinaires. Il faut écouter Bruno, Jean-Louis, Lionel en parler.
Si l’on peut donner un conseil à un concurrent qui s’élance pour la première fois dans cette course, c’est :
Le conseil sportif : partir tranquillement, ne pas chercher à faire un chrono, s’étalonner en prévision de l’année suivante et courir avant tout pour le plaisir.
Mon conseil est de profiter à fond du plaisir de cavaler à travers la Réunion, sur les sentiers de montagne, des paysages lunaires à la forêt tropicale, de l’océan à l’océan, d’une nuit à l’autre.
Le conseil humain : toujours garder la tête haute et les yeux grand ouverts pour profiter des splendeurs des paysages uniques que vous allez traverser. En route, n’oubliez pas de tendre la main à un concurrent qui fatigue.
RESULTATS :
Une mention spéciale à Lionel EXHERTIER, 10ème au temps scratch en 19 H et premier métropolitain. Puis :
Jean-Louis et Roland sous la barre des 30 heures.
Viennent ensuite :
Serge et Bruno en moins de 36 heures,
Arielle MOLARET, 1ère femme SALOMON en 36h00
Cécile et Joëlle, obligées d’arrêter à Grand Ilet (à 25 km de l’arrivée) pour des raisons physiques.
REMERCIEMENTS :
Au CE et à la section course à pied pour leur aide financière
A Jean Michel Challe pour la fourniture d’une paire de chaussures à chacun : mention très bien pour la chaussure Salomon X A pro Pour les services nous ayant remis des Tee shirts
Et pour Marie Stella qui a assuré la logistique
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 Fonds d'écran
 La Costa Dorada
 Parade Lumineuse
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